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Les émotions en Europe et en Asie




Parce qu'on se comprend mieux en comprenant mieux les autres, comparons les émotions dans les cultures européennes et asiatiques.






1- Exemples de pays

Dans les cultures occidentales, nous pouvons citer les pays européens ou les Etats-Unis. Et dans les cultures asiatiques, nous trouverons le Japon, l'Inde et la Chine.



2- Les valeurs importantes


Les cultures occidentales cultivent l'individualité, les besoins, les souhaits et les désirs de chacun.

Sont minimisés la hiérarchie et le statut, le pouvoir hiérarchique et les différences de statut.

Sont encouragés l’égalité de tous, l'expression personnelle, le développement de l'individualité et le développement personnel.


Les cultures asiatiques mettent plutôt en valeur le collectif, les besoins, souhaits et désirs du groupe (caste, famille, organisation).

Est minimisée la notion d’individualité.

Sont encouragés le respect de l'autorité, la cohésion du groupe, les relations d'harmonie, la modération de la colère, de la tristesse et de la peur et de leur expression sur le visage.


3- Les émotions dominantes

Dans les cultures occidentales dominent la joie, la colère et la frustration. Tandis que dans les cultures asiatiques, sont exprimés l'honneur, la fierté et la culpabilité, la honte, l'humiliation.


4- Les capacités dominantes

Dans les cultures occidentales : percevoir son propre état émotionnel.

Dans les cultures asiatiques : percevoir l'impact de son émotion chez autrui.

5- Malheur et quête du bonheur

Dans les religions dominantes des cultures asiatiques, on enseigne que «le bonheur est le malheur ». Les deux sentiments sont associés et fondamentalement liés car ils s'équilibrent, « chacun modérant la portée » de l'autre. Il est alors habituel de ressentir les deux en même temps. Mais, parfois, la quête du bonheur y est mal jugée. « Dans le bouddhisme, cette recherche interfère avec la capacité des individus de résister au désir qui constitue l’un des enseignements pour dépasser la souffrance humaine. Dans le confucianisme, la poursuite du bonheur peut perturber l’harmonie du groupe parce qu’il peut engendrer de la jalousie chez les autres ou menacer le maintien d’un ordre social ».

Dans les cultures occidentales, bien au contraire, bonheur et malheur sont opposés. Le « bonheur est considéré comme une caractéristique personnelle qui devrait être un élément de définition de sa propre identité ». Le bonheur est donc ressenti comme un objectif à atteindre, alors que « l’expression du malheur est perçue comme un signe d’échec. »


Source : Comprendre les émotions, Perspectives cognitives et psycho-sociales de F. Ric, P. Niedenthal, S. Krauth-Gruber.


Florence Tornier

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